Asteraceae

Publié le par Lafer Boualem

Elle grandit et il ne faut pas trop attendre pour lui tordre le coup. Orpheline en son coin du jardin, elle attend les sucs gastriques pour en faire un bel étron, de ceux qui dans la beauté du vignoble, ornementait une interrogation enfantine.

je lui offre à boire, le soir venu, elle s'épanouit, attendant le couteau d'un Abraham, elle chante les louanges d'un Dieu absent.

En mon saladier elle pleure les anciennes bouchées. Elle porte une vitamine que je ne puis plus supporter, un divorce innéluctable...

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