Quand Bruxelles Bruxellait

Publié le par Lafer Boualem

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Le gendarme, avait oublié sa kalachnikov sur la table. Elle était belle comme une révolution, et... les croyances étaient encore admises.

El Magdoud ne savait que faire, la colline des ancêtres était proche et un semblant de certitudes administrait les vérités officielles. De celles qu'une rencontre met en danger dans les rues de Forest en banlieue Bruxelloise, un carrefour linguistique où la beauté brésilienne recueille l'appel suisse, désespéré de la médiocrité des choses humaines.

El Magdoud fut. Délicieux était le sourire de l'autre... Et un cri de détresse expectoré du plus profond du soi. Aube s'enlisa dans ses anciens souvenirs une nuit d'espoirs.

Le gendarme arrêta El Magdoud selon les règles d'une civilité innée à toute dictature dans le petit village d'El Affroun désormais ville universitaire.

Romain portait ce que Yannis Ritsos appelait Lyakadha dans ses bras, une gesticulance hurlante. Les brésiliens chantaient.

Les bracelets étaient aux mains d'El Magdoud, Il atterrit de ses errances dans une belle cellule crasseuse. Il pensa: la révolution est belle.

Rifkeke modérait les plausibles modérations dans la ruelle qui nous menait au havre.

Nathalie chantait dans sa tête de vieilles antiennes à la gloire des autoroutes du nord. Elle aime conduire.

Et El Magdoud s'en foutait de toutes ces Belgitudes

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