Assuétudes

Publié le par Lafer Boualem

Le poète arabe disait: elle m'a insulté pour mes blancs cheuveux et cela est un dard. Ah, si elle m'avait insulté de par ce qui est un scandale.

Omar Khayam en ses tavernes chantait l'ivresse, il utilisait le terme de "saki" pour interppeler l'échanson. " Iyouha essaki ilaïka al mouchtaka", un peu comme la rose qui se plaint de la soif un jour de tristesse. C'était au temps où Baghdad chantait. et comme le dirait le grand argentier: je me suis soigné des femmes par les femmes comme le buveur de vin par le vin. Une apostasie moderne et une sentence malgré le cri de Job qui disait: "ne faites pas de moi un exemple deux fois".

Oui tristesse il y a et elle n'est point univoque, ses sources sont lointaines, parce-que l'étendue du desert est grande. Alors autant cheminer vers ses propres images de l'aube qui se lève au delà de la dune dans l'oasis.

Le nomade respecte la fuite de la gazelle parce-que lui-même lutte pour la caresse de l'amie et, comme le dit un hadith "al moussafir fi yad allah", le voyageur est dans la main de Dieu. L'éphémère participe au souvenir du moment partagé et sa projection ne peut être que blasphème si on ne sait apprivoiser la colombe.

Voilà! " ina arrik mini mouhallalou, fa riki moudhamoun wa al moudhamou haramou"  ma salive est licite mais ma salive est vin et le viPIC_0073.jpgn est illicite.

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